Colisée

Périple de 10 jours à Rome : ce qu’on a fait !

Cela fait des mois que je rêvais de Rome, cette ville millénaire qui avait toujours eu pour moi un parfum d’aventure et de mystère. Quand l’avion a atterri, un frisson m’a parcouru l’échine. C’était enfin le début de mon périple de dix jours à travers l’histoire, la beauté, et l’âme italienne, bienvenu à Rome avec moi !

Jour 1 : Le Colisée et le Forum Romain

Dès le premier jour, je me suis retrouvée devant le Colisée, et tout ce que j’avais lu dans les livres d’histoire m’est revenu en mémoire. Il était plus grandiose que je ne l’avais imaginé. Je ne pouvais m’empêcher de penser à toutes les vies, les rêves, et les batailles qui avaient pris place dans ce lieu monumental. Marcher dans le Forum Romain, c’était comme remonter le temps, parmi les ruines des temples où des empereurs avaient laissé leurs empreintes. Le sol était inégal, et je n’étais vraiment pas fâchée d’avoir évité les talons – une leçon que j’avais apprise de précédents voyages où je m’étais retrouvée à jongler entre élégance et survie sur des pavés.

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Colisée

Jour 2-3 : La Cité du Vatican

Les jours suivants, j’ai exploré la Città del Vaticano. La Chapelle Sixtine m’a laissée sans voix. Je me suis tenue là, le cou en arrière, absorbant chaque détail du plafond peint par Michel-Ange, incroyable. Ce n’était pas seulement de l’art – c’était une déclaration de génie et de foi, quelque chose qui dépassait l’entendement humain. La Basilique Saint-Pierre, quant à elle, m’a inspiré un sentiment de calme solennel. J’ai gravi les marches qui menaient à la coupole, et la vue sur Rome, baignant dans la lumière dorée du matin, était tout simplement magique. On se sent envouté et vraiment on a l’impression que le temps s’arrête.

Vatican

Jour 4 : Le centre historique

Après ces expériences émouvantes, j’avais besoin de lâcher prise, alors j’ai décidé de me perdre dans le centre historique. La Piazza Navona, avec ses fontaines baroques et ses artistes de rue, avait une atmosphère joyeuse et vibrante. Je me suis arrêtée pour manger une glace – un gelato à la noisette qui fondait doucement sous le soleil. Ensuite, j’ai visité le Panthéon. J’ai ressenti un profond respect en observant la lumière qui entrait par l’oculus, inondant cet espace grandiose de sa présence éthérée. J’ai jeté une pièce dans la Fontaine de Trevi, espérant secrètement revenir un jour à Rome, je sais c’est kitch.
Ensuite, traditionnel shopping sur la Via del Corso – des souvenirs, bien sûr, mais aussi une paire de sandales pour remplacer mes baskets qui commençaient à fatiguer.

Jour 5-6 : Galleria Borghese et Trastevere

Les jours passaient trop vite, mais chaque moment était une expérience inoubliable. La Galleria Borghese m’a émerveillée avec ses sculptures qui semblaient presque vivantes, comme si elles étaient prêtes à quitter leur piédestal à tout moment. Je me suis promenée dans le parc, admirant les arbres centenaires et la vue sur la ville. Trastevere a été une vraie découverte, un quartier où j’ai ressenti l’âme de Rome : des ruelles étroites, des églises cachées, et des petits restaurants où j’ai goûté des plats qui m’ont fait aimer l’Italie encore plus. La pasta alla carbonara que j’ai mangée là-bas était sans doute la meilleure de ma vie. Et sans crème s’il vous plait ! Pas la version française. 

Jour 7 : Les catacombes et Saint-Paul-hors-les-Murs

Pour changer un peu d’atmosphère, j’ai visité les catacombes. Marcher sous terre, entourée par ces tunnels historiques, était une expérience à la fois fascinante et un peu glaçante. Cela m’a rappelé que Rome, au-delà de sa grandeur apparente, avait aussi ses secrets enfouis. J’ai d’ailleurs préféré ces catacombres que celles de Paris. J’ai plus eu l’impression de ressentir l’histoire. 
Visite également de La Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs qui était comme une oasis de paix, loin de l’agitation touristique.

La Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs

Jour 8 : Excursion à Tivoli

Je ne pouvais pas venir à Rome sans faire une excursion hors de la ville, et Tivoli s’est révélé être l’échappatoire parfaite. La Villa d’Este et ses jardins en terrasses étaient un enchantement, chaque fontaine étant une œuvre d’art. La Villa Adriana m’a également impressionnée par son échelle et son ingénierie. C’était fascinant de voir comment les empereurs vivaient, entourés de beauté et de confort.

Jour 9 : Mont Janicule

Le dernier jour, j’ai voulu me rendre sur le Mont Janicule pour une vue finale sur la ville. C’était une manière parfaite de dire au revoir à Rome, de contempler la ville que j’avais explorée pendant dix jours, une ville qui semblait maintenant un peu plus familière, presque comme une vieille amie. En même temps j’y avait déjà fait un week-end. J’ai passé mes dernières heures à flâner dans les petites rues, profitant d’un café italien en terrasse et achetant quelques souvenirs à glisser dans ma valise, comme pour emporter un morceau de Rome avec moi.

Ce périple a été une aventure extraordinaire, et je repars avec des souvenirs plein la tête, des images gravées dans mon cœur, et une envie profonde de revenir un jour, pour découvrir encore plus de la magie de cette ville éternelle.

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